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Commission des Champs de bataille nationaux

Plaines d’Abraham

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BATAILLE DE SAINTE-FOY

Contexte

Québec : l'enjeu d'une nouvelle bataille

Devant la menace imminente d'une attaque britannique provenant de trois directions (par le Saint-Laurent, par le lac Champlain et par le lac Ontario), Lévis décide de concentrer ses forces sur Québec. Durant l'hiver, il dresse les plans pour reprendre la ville et rassemble l'équipement nécessaire à une telle opération. La ville doit être reprise le plus rapidement possible, d'autant plus que le général veut à tout prix éviter que Murray ne fortifie les Buttes-à-Neveu, c'est-à-dire l'endroit le plus élevé à l'extérieur des murs de la ville et donc le meilleur site pour placer les canons dans le but de mener un siège. Lévis et Vaudreuil sont alors très confiants de recevoir les renforts demandés. Ils regroupent donc les troupes pour se préparer au combat.

Lévis décide d'attaquer avant que la neige n'ait complètement fondu et que le Saint-Laurent soit libre de glaces. Il espère surprendre les postes avancés de Murray à Lorette et à Sainte-Foy. Le général britannique est toutefois informé de la marche des Français et rapatrie ses détachements.

Devant la menace française, Murray prend le parti de livrer combat. En fait, à l'instar de Montcalm quelques mois avant lui, il ne veut pas laisser le temps à l'armée ennemie de s'installer sur les Plaines et de s'y fortifier. Il sort donc de la ville avec son armée relativement réduite et forme ses lignes lui-même sur les Buttes-à-Neveu. Malgré la taille réduite de ses forces, Murray dispose d'au moins 22 canons qu'il positionne entre chaque régiment. Il profite donc d'une position assez confortable face à son ennemi, du moins tant qu'il adopte une stratégie défensive.