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Commission des Champs de bataille nationaux

Plaines d’Abraham

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BATAILLE DES PLAINES D'ABRAHAM

Contexte

Positionnement des troupes françaises

Au début septembre, Bougainville a sous sa responsabilité toutes les troupes positionnées à l'ouest de la ville. Parmi celles-ci, on compte notamment les hommes du capitaine Vergor, une centaine environ, positionnés au sommet de la falaise qui surplombe l'Anse-au-Foulon108. Le colonel dispose également d'un détachement mobile de plus de 1000 hommes, soit des grenadiers de chacune des compagnies des cinq régiments, la cavalerie, des miliciens et des Amérindiens, qui forment en quelque sorte un corps d'élite. Celui-ci a pour mission de suivre les mouvements des navires ennemis afin de contrecarrer un débarquement en amont de la ville. Et cette tâche ne sera pas facile. Les nombreux déplacements de troupes que les Britanniques opèrent en ce début septembre compliquent grandement la planification stratégique de l'état-major français.

Montcalm s'inquiète d'ailleurs pour sa ligne de communication vers l'ouest. C'est pour cette raison que, le 5 septembre, il renforce le détachement de Bougainville en plaçant sous ses ordres le régiment de Guyenne. Ces hommes campent sur les hauteurs d'Abraham, soit au sommet de la falaise qui surplombe l'Anse-au-Foulon. Les ordres sont clairs pour Bougainville: il ne doit utiliser ces soldats que s'il en a véritablement besoin; autrement, ils doivent être prêts à revenir à Beauport en cas d'attaque. Le lendemain, soit le 6 septembre, la stratégie change. Le régiment est rappelé et retourne à son campement près de la rivière Saint-Charles.