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Commission des Champs de bataille nationaux

Plaines d’Abraham

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BATAILLE DE SAINTE-FOY

Le siège de Québec et les renforts britanniques

Suite à sa victoire contre les hommes de Murray, Lévis entreprend d'assiéger la ville. Les quelques canons dont il dispose ont pour objectif de détruire un des murs du bastion de la Glacière que les Français savent être un point faible. Les premiers tirs ont lieu le 11 mai.

Le problème pour Lévis, c'est qu'il manque à peu près de tout: provisions, poudre, etc. Le manque de poudre force d'ailleurs le général à limiter les tirs, en imposant un maximum de 20 coups par canon par jour. Pour ajouter à son malheur, son opposant dispose quant à lui d'une force de frappe beaucoup plus importante. Du haut des remparts, les Britanniques bombardent les positions françaises et causent beaucoup de dommage. Mais qu'à cela ne tienne, Lévis n'a d'yeux que pour le fleuve. Il attend avec impatience les renforts demandés à Versailles.

Le premier navire à atteindre Québec est britannique. Il arrive le 9 mai, soit deux jours avant même que Lévis n'ouvre le feu avec ses canons. Le général français ne perd pas pour autant espoir. Il pense toujours voir arriver les navires français prochainement. Le 15 mai toutefois, ce sont trois autres vaisseaux britanniques qui sont en vue. Le 16, les navires détruisent les frégates françaises qui supportaient le siège. C'en est fait des espoirs de Lévis. Celui-ci lève le siège et retraite vers l'ouest, éventuellement vers Montréal.