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Commission des Champs de bataille nationaux

Plaines d’Abraham

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LE SIÈGE DE QUÉBEC

Bataille de Montmorency

Contexte

En juillet 1759, le général Wolfe hésite beaucoup. Il élabore divers plans de débarquement qu'il ne met finalement pas à exécution. À la fin du mois, la côte de Beauport demeure néanmoins son objectif privilégié. Il avait d'ailleurs établi le 9 juillet un campement sur la rive est de la rivière Montmorency. De là, il pouvait observer et surtout bombarder les positions françaises. Mais cette fois, il s'agit de mener une opération d'envergure.

Ce plan consiste à faire débarquer ses troupes à Beauport, près de Montmorency, dans le but de prendre une redoute française pour ensuite la renforcer et ainsi attirer Montcalm hors de ses retranchements. Or, au début de l'opération, soit le 31 juillet, ce que le général observe lui-même à partir d'un bateau de transport, et ce, sous le feu des batteries françaises, c'est que la redoute convoitée est située beaucoup plus près des lignes françaises que ses observations faites à partir de l'île d'Orléans lui avaient laissé croire. Il réalise que même s'il prenait la place, il ne pourrait la conserver longtemps. À peine l'opération est-elle commencée que celle-ci est vouée à l'échec. Que faire alors? Tout annuler? Une telle décision affecterait sans doute le moral des troupes qui s'attend à une bataille décisive. De même, sa crédibilité et son autorité risqueraient d'être remises en question98.

Du côté français, observant les mouvements de troupes britanniques, Montcalm ordonne de sonner l'alarme générale vers 12h00. Tous doivent se rendre à leur poste dans les retranchements qui s'étendent entre les rivières Saint-Charles et Montmorency.